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Site officiel :
www.paraylemonial.fr
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Ce livre a donné lieu à un film sorti en mai 2014. L'audiolib, d'une écoute très agréable, permet de plonger dans le roman. L'humour est très présent. Les aventures de ce centenaire mélangent à la fois une situation banale mais pleine de rebondissements (la fuite d'une maison de retraire, le vol d'une valise, la constitution d'un petit groupe d'amis prêts à faire les 400 coups) et l'insertion imaginée dans l'histoire du XXe siècle, auprès des plus grands personnages (Franco, Staline...). Il y a très souvent un décalage, presque ubuesque,entre la naïveté du héros et les situations dans lesquelles il se trouve impliqué. Ce décalage fait tout le charme de ce roman et de son écoute.
Une aventure hors du commun ! Voici un berger, illettré, issu d'une famille pauvre, qui va apprendre à lire, à s'intéresser à de nombreux domaines (cartes de géographie...) tout en continuant à garder son troupeau. Passant du royaume de France au duché de Lorraine, le hasard va lui faire rencontrer des gentilshommes et membres de la cour. Placé sous la protection du duc, il fera des études, deviendra professeur à l'académie de Lunéville et bibliothécaire du duc, ce qui lui permettra d'aller en Italie et à Vienne. Une belle ascension sociale qu'il est aisé de suivre dans ses Mémoires. La lecture de l'introduction, par Jean Marie Goulemot, un peu plus complexe, peut être omise.
Années 1780. Rose de Lalande de Luc, âgée de 30 ans, aime son cousin, soldat impulsif, porté sur l'alcool et enfermé pour une raison obscure dans les prisons de Bayonne. Cet amour fait l'objet de réprobation et ne peut pas s'exprimer au grand jour. Les deux amoureux vont donc correspondre. Nous n'avons ici que les lettres écrites par Rose, conservées aux Archives Nationales. Elles sont en partie codées (lettres remplacées par des chiffres). Rose exprime à la fois un amour exalté mais aussi des reproches à son cousin qui, selon elle, manquerait trop souvent à son devoir épistolaire. Voici une écriture simple, des lettres courtes mais belles et intenses. Le dénouement et l'épilogue, présentés par Isabelle Foucher, permettent de mieux comprendre les circonstances de cet amour (qui se termine mal d'ailleurs...). Une histoire poignante, avec quelques parts d'ombre que les documents d'archives n'ont pas encore permis de résoudre.
Un grand classique d'Alain Corbin et qui fait toujours référence. A l'analyse de l'odorat, de la place que tient ce sens pas toujours bien considéré, succède l'étude de la perception des odeurs. Aux XVIIIe et XIXe s., tout change : les odeurs fortes (musc...), autrefois très appréciées, sont décriées ; la tolérance olfactive de la population diminue... Si les premières pages du livre, sur l'odorat, sont assez complexes, plongez-vous ensuite dans les odeurs, c'est très intéressant et bien écrit. Et en plus, le livre est au format poche...
Un livre d'histoire qui se veut synthétique, organisé en deux grandes parties. Lecture aisée grâce à la qualité d'écriture d'Arlette Farge. La question centrale est : pourquoi au XVIIIe siècle les classes favorisées, bien qu'elles connaissent elles-mêmes certaines des souffrances des plus pauvres (maladie...), n'y prêtent aucune attention, voire font preuve de mépris ? Bref, comment est regardée la souffrance des autres et comment est vécue la souffrance que l'on subit. Des réflexions très intéressantes, centrées sur Paris, grâce aux archives de police, aux mémoires, aux correspondances, aux œuvres littéraires. Les souffrances des uns et des autres, racontées et analysées par Arlette Farge, permettent d'aboutir à un beau portrait des relations sociales d'alors...que l'on pourrait comparer avec nos sociétés occidentales actuelles.
Un ouvrage de lecture très agréable, dans un petit format. A partir de pièces d'archives, Arlette Farge raconte l'accusation en adultère contre la femme d'un artisan parisien au XVIIIe siècle, accusation qui s'avérera fausse. Ouvrage qui permet d'analyser le système judiciaire et policier de l'époque, la place des femmes dans la société, l'organisation sociale de Paris, les liens matrimoniaux...
Un bon livre d'histoire locale, s'appuyant sur des sources variées. Les liens sociaux (solidarité, violence...), les aspects économiques, judiciaires et religieux ne sont pas oubliés. L'importance géographique de Marcigny est bien mise en valeur (axe de passage, non loin de la Loire). Cet ouvrage, à compte d'auteur, aurait toutefois mérité une relecture plus poussée (pas mal de coquilles gênantes) et un approfondissement de certains points, notamment au niveau bibliographique.
Un ouvrage d'histoire concernant une affaire judiciaire qui s'est déroulée à Beaune en 1649. Mais le livre se lit comme un roman et est susceptible d'intéresser beaucoup de monde. Les chapitres sont courts et suivent la progression de l'affaire et ses suites. Voici une affaire judiciaire qui permet de parcourir un vaste périple, de Beaune à Avignon, en passant par Chagny, Dezize, St-Gengoux-le-National, Cluny, Macon.
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