Pourquoi la reine Catherine de Médicis peut-elle être associée à la mule, Madame de Pompadour à la macreuse, Joséphine de Beauharnais au musc et Simone de Beauvoir, féministe et célibataire endurcie,
à l'alliance qu'elle exigea d'emporter dans la tombe ? Qui étaient Toto pour Juliette Drouet, Bel Gazou pour Colette et Faune pour Arletty ? Que doit Sarah Bernhard à Suzanne Noël, première femme chirurgienne esthétique ? Quel est le rapport entre la reine Victoria et le chloroforme, Agatha Christie et l'archéologie, Marylin Monroe et la soude caustique, Geneviève de Gaulle et son mouchoir ?
Découvrez les coulisses de l'histoire, ces faits singuliers, passionnants de la première à la dernière page qui ont fait d'un mot un destin !
"L'armée, c'est toute mon existence, me l'enlever signifie me tuer à petit feu sans possibilité de remonter la pente. Je n'ai qu'elle, je me considère comme son fils unique." Pour son premier récit, Denis Brogniart a
choisi de raconter une histoire vraie. Le parcours d'un homme pas comme les autres, celui d'un militaire français revenu du Mali, du Kosovo, d'Afghanistan, celui d'un soldat victime d'un syndrome post-traumatique,
celui d'un père qui aurait pu n'être qu'un héros.
En vert et contre tout. Denis Pommier est vigneron près de Chablis, en Bourgogne. Depuis 2008, il a remisé pesticides et glyphosate. Deux ans plus tard, son cru décroche le titre de " meilleur chardonnay du
monde ". Sa conversion au bio est un succès. Il ne s'imagine pas alors à quel point sa décision de renouer avec la nature sera éprouvante pour lui, pour son épouse Isabelle, ses enfants et le domaine.
Gel, grêle, mildiou, canicule... A partir du millésime de 2016, les éléments se déchaînent et mettent en péril son engagement. Au prix d'énormes sacrifices, il fait face, sans renoncer à son label bio. En retraçant
une année de travail dans les vignes - de la taille aux vendanges - à travers l'histoire de Denis Pommier, ce livre dresse le portrait puissant et sensible d'un vigneron et fait entrer le lecteur dans le quotidien et
les coulisses de la viticulture.
Il révèle aussi le travail et les difficultés parfois amères que contient une bouteille de vin bio.
Quelle vie ! Plus riche, plus inouïe, plus drôle qu'un roman ! Cela tombe bien, Susie Morgenstern est romancière : elle a publié plus de cent
cinquante livres, dont d'immenses best-sellers pour les enfants. Avec elle, impossible de s'ennuyer. Tout est rire, autodérision, émotion. Elle
a l'art de raconter les petits et les grands moments de la vie, les chagrins, les joies, mais surtout l'éblouissement d'aimer.
De ses 18 exils, elle tire un hymne à la vie qui se lit pied au plancher et sourire aux lèvres.
Le monde change, pas leur secret. Dans l'est parisien, on les remarque sans les connaître. Ils portent les mêmes noms, ne se mêlent pas aux autres.
Au café, à l'école, Suzanne entend des rumeurs sur ces troublants " cousins " . Alors elle creuse. Et les pièces du puzzle s'ajustent pour former un tableau sidérant. Depuis 1892, huit familles ont uni leur destin pour n'en former qu'une, soudée par la religion, le secret et des règles de vie strictes.
Ils se nomment la Famille. Dans cette communauté, on habite les mêmes immeubles, on s'épouse entre soi. Ceux qui veulent s'affranchir deviendront des bannis.
Durant un an et demi Suzanne Privat a passé au crible les archives et les réseaux sociaux, arpenté la ville, rencontré des témoins. Elle livre une enquête
journalistique et intime sur cette communauté de trois mille personnes, écartelées entre croyances archaïques, dérives sectaires et soif d'ouverture.
Un récit passionnant.
C'est l'histoire de deux frères inséparables. L'aîné n'est pas un garçon comme les autres. La démarche saccadée, les gestes brusques, il est en proie à de terribles colères. Les parents se heurtent aux diagnostics médicaux et à une scolarité difficile. On ne sait nommer ce dont il souffre. On parle d'enfant psychotique, de traces d'autisme. Qui est Samuel ? De quelle planète peut-il venir ? Au fil des ans, le cadet s'allie à son
frère blessé par le regard des autres.
Ils se construisent un univers à eux : la panthère en peluche qui chasse les cauchemars, les paroles de Johnny chantées à tue-tête et la bande d'amis qui, à coups de penalties, envoient valser les préjugés.
Un récit tendre et puissant. Une déclaration d'amour à un frère différent.
2 mai 1923. Comme chaque jour, Clemenceau s'installe à sa table de travail. Malgré ses 82 ans, il n'a rien perdu de sa flamboyance ni de son orgueil. A l'aube du XXe siècle, alors que la République l'a remercié,
le "Père la Victoire" ignore ce matin-là qu'il se prépare à vivre ses années les plus passionnées. Marguerite Baldensperger, éditrice de quarante ans sa cadette, s'apprête à passer sa porte pour lui proposer d'écrire
un livre. Dès lors, leurs destins seront liés. Pourtant, tout les oppose. Elle aussi réservée et discrète que le "Tigre" est colérique et tempétueux. Mais dès leur rencontre, un pacte les unit : "Je vous aiderai à vivre,
vous m'aiderez à mourir." Marguerite surmontera ainsi le grand chagrin de sa vie et reprendra goût à l'existence. Clemenceau puisera dans sa présence une vigueur nouvelle pour le combat politique et retrouvera
la fougue de ses anciennes batailles. Malgré les années qui les séparent, ils vont s'aimer, chacun à leur façon.
Boulin, Urba, Elf, les frégates de Taïwan, Clearstream, Kerviel, Cahuzac, Karachi, Balkany... Le juge Van Ruymbeke a instruit pendant plus de quarante ans les grandes affaires financières qui ont secoué notre République. Tenace et libre, il est la figure emblématique de la lutte anticorruption. Dans ces mémoires vibrantes, animé par sa si chère indépendance, il raconte la manière dont il s'est attaqué aux sphères du pouvoir et au financement illégal des partis politiques.
Engagé dans la lutte contre les paradis fiscaux, Renaud Van Ruymbeke fait des propositions pour traquer l'argent sale et réformer durablement la justice française. Voici le parcours d'un homme déterminé à se battre pour une justice égale pour tous.
Deborah Levy revient sur sa vie. Elle fuit à Majorque pour réfléchir et se retrouver, et pense à l'Afrique du Sud, ce pays qu'elle a quitté, à son enfance, à l'apartheid, à son père - militant de l'ANC emprisonné -
, aux oiseaux en cage, et à l'Angleterre, son pays d'adoption. A cette adolescente qu'elle fut, griffonnant son exil sur des serviettes en papier. Telle la marquise Cabrera se délectant du "chocolat magique", elle
est devenue écrivaine en lisant Marguerite Duras et Virginia Woolf.
En flirtant, sensuelle, avec les mots, qui nous conduisent parfois dans des lieux qu'on ne veut pas revoir. Ce dessin toujours inédit que forme le chemin d'une existence.
C'est l'histoire d'un homme qui vient d'avoir 82 ans. Déjà ? Jadis, il était toujours pressé, il régnait sur le monde de la culture et il se sentait invincible. Aujourd'hui, à la retraite, c'est plus calme : les défaillances du corps, les anxiétés de l'âme, la peur de perdre ses vieux amis qui forment une bande de joyeux octogénaires. Une autre vie commence. Avec le plaisir de pouvoir enfin prendre son temps et le perdre.
A travers ce narrateur qui lui ressemble comme deux gouttes de vieux bourgogne, Bernard Pivot raconte le grand âge à sa façon. Curiosité, lucidité, humour, c'est bien lui. Et c'est bien sa manière de proposer une petite leçon de gouvernance individuelle où chacun trouvera quelques recettes pour vieillir heureux.
Le village, c'est Montréal-la-Cluse. La victime, c'est Catherine Burgod, tuée de vingt-huit coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Ce livre est donc l'histoire d'un crime. Il a fallu sept ans à Florence Aubenas pour en reconstituer tous les épisodes — tous, sauf un. Le résultat est saisissant. Au-delà du fait divers et de l'enquête policière, L'Inconnu de la poste est le portrait d'une France que l'on aurait tort de dire ordinaire.
Car si le hasard semble gouverner la vie des protagonistes de ce récit, Florence Aubenas offre à chacun d'entre eux la dignité d'un destin.