Après avoir écrit un livre adressé à son père « Et tu n’es pas revenu », Marceline Loridan-Ivens nous offre un beau texte sur son douloureux parcours amoureux après le retour des camps de la mort.
"J'ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l'ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T'écrire m'a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m'enserre le coeur. Je voudrais fuir l'histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille". Le 29 février 1944, Marceline Loridan-Ivens a quinze ans lorsqu'elle est arrêtée avec son père lors d'une rafle.
Déportée à Birkenau, elle subit l'horreur des camps et parvient à survivre. Son père, lui, ne reviendra jamais d'Auschwitz. Soixante-dix ans plus tard, elle lui adresse une lettre, rédigée avec la journaliste et écrivain Judith Perrignon, où elle raconte sa captivité, son retour, sa vie d'après.
Lira, une journaliste russe, enquête sur un oligarque russe, Louchky. Agressé au vitriol, elle perd la vue, mais pas le courage. Nwankwo est le chef de la brigade financière du Nigeria. Réfugié à Londres, il s'est engagé à cesser toute enquête. L'irruption de Lira va faire exploser sa vie et sa famille. Félix, un jeune greffier du tribunal de Nice, a choisi un concours sublterne pour pouvoir vivre sa différence. Le destin le place au coeur d'un scandale financier où les morts s'accumulent. Trois personnages principaux pour une intrigue qui nous entraîne dans cinq pays : les Féroé, la Russie, l'Angleterre, le Nigeria et la France.